Voici le planning des activités du mois de Décembre

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https://www.helloasso.com/associations/association-accompagnement-parental
Voici le planning des activités du mois de Décembre
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Ou pourquoi continuer d’allaiter son enfant quand il rentre à l’école ?
Rappelons d’abord que le besoin de succion d’un enfant disparaît entre 3 et 7 ans selon les enfants[1]. Il est clair qu’avec nos rythmes de vie effrénés, nos emplois du temps bien remplis et un contexte professionnel qui n’est pas toujours compatible avec l’allaitement ou le tire-allaitement, l’âge du sevrage est devenu bien plus précoce.
Ceci étant dit, pour celles qui le souhaitent et qui ont surmonté d’éventuelles difficultés de démarrage de l’allaitement ou de reprise du travail, bien sûr, il est possible de continuer à allaiter son enfant alors qu’il rentre à l’école.
Pourtant, cela fait encore débat et ces enfants allaités à plus de 2 ou 3 ans peuvent être confrontés à des remarques de l’entourage, quand ce n’est pas la maman directement qui y est sujette. On peut comprendre que certaines peuvent vouloir arrêter l’allaitement de leur enfant pour le protéger des moqueries de leurs camarades de classe et préserver des souvenirs heureux. Ces moments précieux à deux doivent rester agréables et non devenir gênants. Il est important de prendre le temps de parler de cet allaitement avec l’enfant (qui est directement concerné), même s’il est encore jeune, cela peut-être une bonne occasion de lui apprendre que si on veut quelque chose, on peut continuer à le faire même si cela déplaît aux autres, tant que cela nous convient à nous. Cela peut aussi être un bon exercice pour celles d’entre nous qui ont du mal à affronter le regard des autres…
Un débat de même nature existe pour les enfants de plus de 2 ans qui ont encore une tétine. En réalité, la thématique est la même : un besoin de succion et d’être rassuré encore présent chez l’enfant. Tout comme certains enfants ne seront pas continents à 3 ans, d’autres auront besoin de téter, d’une tétine, d’un doudou ou de leur pouce alors qu’ils auront pris le chemin de l’école. C’est encore une montagne de nouvelles choses à découvrir et d’apprentissages, dans un lieu rempli de nouvelles têtes inconnues et tout ça sans papa et maman ! Autant de raisons qui peuvent nécessiter à notre petit bout de retrouver le sein de maman, sa tétine ou autre élément rassurant et réconfortant pour lui.
Alors premièrement, que ce soit clair, rien d’anormal, de mauvais, de tardif, de bébé ou autre… juste des enfants qui vivent selon leur rythme et à qui on laisse le temps.
Et maintenant que dire aux remarques que vous pourriez recevoir à ce sujet ? Le côté psy en moi vous dirait que si vous ressentez l’envie de répondre et de vous justifier c’est que cela vient toucher une corde sensible et un point à travailler chez vous, mais je ne suis pas (encore) psychologue et la santé mentale n’est pas le sujet. Si cela peut vous soulager ou rassurer, il y a pourtant des éléments (faits) à redire, à commencer par le fait que l’âge naturel auquel les enfants cessent de téter se situe entre 2 et 6 ans.
D’après une citation d’un article de Grandir autrement : « les enfants des premiers Homo étaient allaités dans des proportions significatives jusqu’ à environ trois ou quatre ans, ce qui a probablement joué un rôle dans l’apparition de traits spécifiques à la lignée humaine, tels que le développement du cerveau. » [2]
Cette pratique remonterait donc à nos origines et aurait permis à notre espèce de se développer.
Encore la tétine à 3 ans ?
Si le sevrage naturel se fait entre 2 et 6 ans, il en va de même pour la tétine qui est une reproduction du sein. Alors si certains tètent encore, pourquoi la tétine ferait débat ?
Allaiter un bébé ou un bambin, quelle différence ?
Il faut avoir conscience également que l’allaitement d’un enfant de plus de 2 ans est bien différent d’un allaitement dans la première année de vie de l’enfant. En effet, lors de la première année, le lait reste la source d’alimentation principale de l’enfant. Au-delà de tous les autres bénéfices que cela apporte à l’enfant (être rassuré, s’apaiser, faire un câlin à maman), dans la première année donner le sein reste important pour sa croissance. Plus tard, quand l’allaitement continue mais que le lait n’est plus la source d’alimentation principale, ce sont les autres avantages qui priment : être apaisé, rassuré, contre maman, recevoir les hormones qui aident à dormir, etc. Sans oublier le renforcement du système immunitaire, non négligeable dans le lieu propice à la propagation de microbes qu’est l’école réunissant des enfants qui préfèrent s’amuser à mettre les mains dans la bouche des autres plutôt que de respecter les gestes barrières. L’enfant grandissant, le rythme des tétées s’espacera davantage et à partir de deux ans, on pourra également poser des limites et refuser de donner le sein à certains moments (si cela convient à la maman et de préférence, avec une explication). Les tétées se font donc plus rares et peuvent parfois s’espacer de plusieurs jours ou être limitées à la tétée du soir. Ainsi, bon nombre de mamans qui continuent d’allaiter après 2 ans le font parfois dans l’ombre (ou la pénombre de la chambre de leur enfant le soir !).
Comme pour tout choix dans la parentalité, l’important est d’être en accord avec soi-même et les besoins de son enfant. Le reste, les autres, n’ont pas leur mot à dire sur vos choix de maternage.
N’oublions pas non plus que le lait produit de l’ocytocine et de la dopamine, hormones du plaisir par excellence, elles apportent satisfaction et apaisement et aident à faire baisser le stress de l’enfant ET de la maman, alors pourquoi s’en priver une veille de rentrée ?
Sources :
[1] https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/allaiter-aujourd-hui-extraits/1712-aa-98-allaiter-un-enfant-de-plus-de-3-ans?fbclid=IwAR3J2wNVdR55mzFam0MSfIOKwCp0sge9REDX_8z3zw0C84sKLZ4Qs-U06sI
[2] https://grandirautrement.com/allaitement-long-et-humanisation/
Notre association était présente au forum des associations qui s’est tenue à Evreux les 8, 9 et 10 septembre. Une grande première pour notre association !
Nous avons pu rencontrer d’éventuel(le)s futur(e)s adhérent(e)s et vu des possibilités de collaborations ou de partenariats !
Si vous arrivez ici suite à ce week-end, bienvenue ! Nous espérons vous rencontrer prochainement lors de nos ateliers ou aux parlottes.
Malgré la chaleur (d’où la présence du ventilateur), nous étions disponibles pour vous accueillir et vous présenter l’association pendant ces trois jours.
N’hésitez pas à nous rejoindre sur les réseaux pour être informé(e) des nouveautés et des plannings en temps réel !
À très bientôt !
Pour suivre nos actualités, propositions de rencontres et d’ateliers, nous vous invitons à vous abonner à notre page Facebook :
Bonjour à tou(te)s !
Bonjour à tou(te)s,
Accompagnement Parental fait enfin sa rentrée à Evreux !
Je vous propose donc…
Un nouveau cycle d’Atelier de Portage avec un 1er atelier
La première d’une série de Matinées de Rencontre/Parlotte entre parents accompagnés de leurs bébés
Pour tout renseignement et pour vous inscrire : c’est par ici !
Merci et à bientôt !
Bonjour à tou(te)s,
La première séance du prochain cycle d’atelier de portage à Evreux, c’est mercredi 06 mai à 14h !
Renseignements et inscription : c’est par ici !
J’ai rencontré aujourd’hui une pratique et une praticienne fort intéressantes pour l’accompagnement des bébés, des enfants, des parents et de tout un chacun, finalement.
Il s’agit d’une approche énergétique dite « technique PND » car mise au point par le Dr. Pierre-Noël Delatte, et qui utilise des circuits de 5 points d’acupression, permettant de gérer le stress, les conflits, les peurs, les surcharges émotionnelles… Sous les doigts d’un praticien formé, elle permet d’éliminer les blocages émotionnels engrammés dans le corps, et cela en deux phases.
La première phase est un travail sur les circuits énergétiques permettant à notre cerveau d’éliminer les énergies négatives parasites et de se baigner d’endorphines, dans le but de lui permettre ensuite d’évacuer les blocages émotionnels. Ceux-ci sont des conditionnements, créés généralement via nos ressentis (et non par rapport à la réalité de l’émotion vécue), souvent lors de notre petite enfance ou, plus tard, lors d’événements marquants de notre vie, que nous ne parvenons pas à relativiser.
La seconde phase consiste à libérer les centres de la mémoire émotionnelle (hippocampe, amygdale…) sans réveiller les émotions premières, sources de ces blocages. La PND ne cherche aucunement la cause du blocage, juste sa libération.
Cette approche énergétique est différente mais complémentaire et compatible avec diverses autres techniques telles que la sophrologie, la PNL, la relaxation, l’EMDR…
Cette technique PND a de multiples applications : elle peut aider les mères durant la grossesse ; les nourrissons et leurs parents après la naissance ; les bébés souffrant de maux de ventre, de soucis de peau, pleurant beaucoup et dormant peu, etc. ; les enfants en difficulté d’apprentissage ; les soignants affrontant des difficultés d’accompagnement ; les personnes confrontées à des maladies graves et longues…
Pour en savoir davantage, je vous invite à contacter :
Deux ouvrages du Dr. Delatte pour approfondir :
Je profite du questionnement de quelques mamans allaitant leur bébé, concernant le don de vitamine K1, pour répondre « publiquement » et vous faire part des dernières recommandations françaises en la matière.
En effet, suite à une procédure européenne d’harmonisation des posologies de la vitamine K1 donnée en prévention de la maladie hémorragique, les recommandations émanant de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé) sont à présent les suivantes :
« chez un nouveau-né, né à terme, en bonne santé, sans risque particulier, dans le cadre d’un allaitement maternel exclusif, pour la voie orale, la 1ère dose est maintenue le 1er jour, la 2ème dose est maintenue mais entre le 4ème et le 7ème jour. Il n’est plus nécessaire d’administrer une dose de 2 mg par semaine jusqu’à la fin de l’allaitement maternel exclusif.
Une seule dose supplémentaire de 2 mg est recommandée 1 mois après la naissance. »
Pour en savoir davantage, voici le lien vers le fichier PDF émanant de l’ANSM :
http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/bfdb787da6852a535da8587f53302b01.pdf
Les posologies seront différentes, et adaptées, pour les bébés né prématurément ou les bébés nés à terme qui présentent des facteurs de risque.
Voici enfin venue, avec le printemps, la brochure des formations et conférences que je propose à l’attention des professionnels de la périnatalité et de la petite enfance travaillant par exemple en…
– structures d’accueil du jeune enfant,
– RPAM,
– instituts de formation (IFAP, IFSI, écoles d’éducateurs et EJE, GRETA…),
– PMI,
– lieux d’accueil parents-enfants,
– associations en lien avec la petite enfance,
– réseaux périnataux,
…
Il suffit de cliquer sur l’image pour télécharger le fichier au format PDF… et diffuser autour de vous aux personnes susceptibles d’êtes intéressées 🙂
Merci à tou(te)s !